Conjugaison minimaliste...

Publié le par Avec dix mots, le nouveau blog d'Annick SB

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Paul Klee

 

 

Je t'aime

à petits souffles
tu me manques
à bras le corps 
il se fait tard
à trop attendre
nous nous endormons
à distance
vous ne ne saisissez pas 
à bâton rompu
ils s'époumonent
à regrets...
Et on reste là,
chacun pour soi, 
les songes en ébullition, 
les sens en avalanche, 
l'espoir en averse, 
le coeur meurtri .
On reste là parce qu'il n' y a plus ni raison, ni peine. 

On reste là, inertes et froid dans l'immensité onirique inachevée pour conjuguer en prières et délires, l' amour, l'absence et l' immortalité.

Annick SB    - Février 2012


Consigne " un texte minimaliste "  de l'atelier Ailleurs .

Publié dans Ressentir...

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Commenter cet article
J
<br /> Une souffrance de loin en loin, si proche aussi. Une attente, une hésitation, mais que faire de tout cela ? Que le vent souffle et vous pousse l'un vers l'autre ! Bises. Joëlle<br />
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V
<br /> Bonsoir Annick, cette déclaration est magnifique et empreinte d'authenticité.<br /> <br /> <br /> J'espère qu'il écrit d'aussi belle façon et surtout que vous allez vous retrouver....<br /> <br /> <br /> Valdy<br />
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A
<br /> <br /> Faut croire au paradis ... <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> C'est beau et tellement douloureux...<br /> <br /> <br /> Envie de les prendre par le bras et de les faire conjuguer le verbe "s'enlacer"... à tous les temps sauf au passé<br />
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A
<br /> <br /> Merci .<br /> <br /> <br /> <br />