Conjugaison minimaliste...
Paul Klee
Je t'aime
à petits souffles
tu me manques
à bras le corps
il se fait tard
à trop attendre
nous nous endormons
à distance
vous ne ne saisissez pas
à bâton rompu
ils s'époumonent
à regrets...
Et on reste là,
chacun pour soi,
les songes en ébullition,
les sens en avalanche,
l'espoir en averse,
le coeur meurtri .
On reste là parce qu'il n' y a plus ni raison, ni peine.
On reste là, inertes et froid dans l'immensité onirique inachevée pour conjuguer en prières et délires, l' amour, l'absence et l' immortalité.
Annick SB - Février 2012 -
Consigne " un texte minimaliste " de l'atelier Ailleurs .